Episodi

  • Martine Doytier sur FR3 Radio Côte d'Azur, 30 décembre 1977
    May 27 2023

    Martine Doytier est interviewée par Arlette Sayac à l'occasion du Prix de la Fondation de la Vocation qui lui a été décerné à Paris le 6 décembre 1977 pour son œuvre exceptionnelle, « Le Facteur Cheval ». Reçue à l'Élysée par le Président de la République Valéry Giscard D'Estaing à l'issue de la remise du Prix qui, pour elle, représente une véritable reconnaissance de son engagement artistique, Martine Doytier nous parle de son parcours d'artiste, de son rapport à la peinture et à la sculpture qu'elle vient de découvrir avec « Mr Martin » et de ses projets pour cette œuvre monumentale.
    Durée : 12 minutes

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    12 min
  • « Ça ne m'intéresse pas ! », février 1980
    May 29 2023

    Extraits d'un entretien qui s'est déroulé au domicile de Martine Doytier, rue de la Préfecture à Nice, en février 1980. Martine répond à plusieurs questions posées par Frédéric Altmann, qui a été son marchand de 1971 à 1978. Elle y parle, comme toujours avec véhémence, de son rapport à l'art et au statut d'artiste, de sa façon de peindre et de la présence du regard des personnages dans ses tableaux.

    L'entretien originel, d'une durée totale de près de deux heures, a été conduit par Frédéric Altmann, Christian Arthaud, Katy Rémy et Marc Sanchez. Il sera utilisé pour rédiger un article publié en mars 1980 dans le journal « Provence-Ligurie », puis sera publié dans le catalogue de l'exposition « Nice à Berlin », présentée à Berlin en mai 1980, coorganisée par Ben et Marc Sanchez et à laquelle participaient de nombreux artistes de Nice et de sa région.
     

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    8 min
  • « Je vis comme une sauvage », février 1980
    May 30 2023

    Deuxième partie de l'extrait de l'entretien qui s'est déroulé au domicile de Martine Doytier, rue de la Préfecture à Nice, en février 1980. Elle discute notamment avec Frédéric Altmann, qui la connaît bien et qui a été son marchand de 1971 à 1978. Elle parle de son rapport aux autres artistes, à la gaité ou à la tristesse, à l'attirance ou au rejet que provoque sa peinture et à ses liens avec son public qu'Altmann qualifie de « médiumniques ».

    « Peindre pour ne pas disparaître », dit-elle. « Une peinture que l'on ne peut pas oublier », lui répond Altmann.

    L'entretien originel, d'une durée totale de près de deux heures, a été conduit par Frédéric Altmann, Christian Arthaud, Katy Rémy et Marc Sanchez. Il sera utilisé pour rédiger un article publié en mars 1980 dans le journal « Provence-Ligurie », puis sera publié dans le catalogue de l'exposition « Nice à Berlin », présentée à Berlin en mai 1980, coorganisée par Ben et Marc Sanchez et à laquelle participaient de nombreux artistes de Nice et de sa région.

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    5 min
  • « Bormes-les-Mimosas pour 5 centimes », février 1980
    May 31 2023

    Suite des extraits de l'entretien de 1980. Martine y parle de sa toute petite enfance, de son papa qui était peintre du dimanche et de l'intérêt qu'elle avait pour son activité.

    Pas à pas, anecdote après anecdote, on apprend comment s'est construit son tout premier rapport à l'art.

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    6 min
  • « Subitement, j'ai eu le droit de peindre des bonshommes qui montraient leur cul ! », février 1980
    May 31 2023

    Suite des extraits de l'entretien de 1980. Martine Doytier parle de la libération qu'a représenté pour elle le fait elle de peindre, en 1971, des tableaux dans un style naïf. Elle qui, dit-elle, n'avait pas eu le droit jusque-là de peindre autre chose que des sujets classiques et traditionnels, découvre soudainement qu'elle peut peindre ce qu'elle veut.

    Bien peindre, mal peindre, s'inventer une personnalité d'artiste, oser des sujets drôles, grinçants ou d'un réalisme réinventé : de nouveaux horizons s'ouvrent à elle. Une artiste est en train de naître !

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    2 min
  • Classer Martine et les aventures de La Marchande de poissons, février 1980
    Jun 1 2023

    Suite des extraits de l'entretien de 1980. Où l'on y parle de l’intérêt qu'il y a ou non à classer la peinture de Martine Doytier parmi les grands courants de l'art actuel.  Et là, subitement, Martine ne parle plus... Peut-être parce qu'elle n'a pas d'avis sur le sujet, ou peut-être parce qu'elle s'en fiche complètement...

    Puis, la discussion s'oriente vers les aventures d'un tableau : « La Marchande de poissons », peint en 1972, surprenant de maîtrise picturale et d'une expressivité qui annonce l'esprit de toute l’œuvre à venir. Jamais, les tableaux de Martine, ne seront neutres, ne seront plaisants ou anecdotiques. Ils conduisent tous vers un autre espace mental, vers une réflexion qui pose question au premier regard. Et qui ne vous quitte plus...

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    9 min
  • Brice pose une question, février 1980
    Jun 1 2023

    Brice est le fils de Martine. Né en 1969, il a 10 ans lorsque se déroule cet entretien auquel il assiste en intégralité. Brice vit avec Martine et Marc dans leur grand appartement-atelier du 18 rue de la Préfecture à Nice. Il voit sa maman travailler tous les jours et, en ce moment, c'est le premier panneau du grand « Autoportrait » qu'il voit se remplir chaque jour d'éléments nouveaux. Il a vu aussi sa maman peindre le fabuleux « Hommage au Facteur Cheval » en 1977. Il connait bien la puissance d'imagination de sa maman, mais cela reste encore un peu une énigme pour lui...

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    1 min
  • Martine Doytier et Ben sur Radio Nemo, 6 février 1983
    Jun 2 2023

    Nous sommes le 6 février 1983 et l'autobus urbain peint par Martine Doytier vient d'être officiellement inauguré par le Maire de Nice. Cette commande exceptionnelle avait été faite à l'artiste par la Ville de Nice afin de célébrer le 150e anniversaire de ses transports urbains*. Quelques semaines de travail dans un atelier de tôlerie furent nécessaires à Martine pour peindre autour de cet autobus blanc une cicatrice béante laissant voir une mécanique interne insoupçonnée.
    Aussitôt l'autobus inauguré, Ben invitait Martine Doytier dans l'émission qu'il animait sur Radio Nemo pour une demi-heure d'une discussion à bâtons rompus sur le sujet. Ceux qui ont tenté l'expérience savent qu'il peut être difficile de débattre avec Ben, son débit de parole étant parfois ardu à interrompre ! Sauf pour Martine Doytier, qui le montre bien dans cet échange de points de vue sur les autobus, sur l'art, sur le milieu niçois, sur la Figuration Libre ou sur le public des vernissages.
    « De toutes façons, on peut dire une chose, jugera Ben, c'est que ton projet est fantastique et qu'il fonctionne ! ».
    Aujourd'hui, l'autobus peint est conservé dans les collections du Musée des Transports de Breil-sur-Roya et, à l'occasion de l'exposition Martine Doytier à L'Artistique en septembre 2023, il viendra faire à nouveau un petit tour à Nice !

    (*) : Un second autobus peint avait également été commandé à l'artiste abstrait Alexandre Chelkoff (1927-2003), mais il n'a pas été conservé.

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    23 min